.Miró - De l'enfance à 1930

1896

Voici un dessin de Miró fait à l'âge de 13 ans.

1907

Et ça, c'est pas sublime comme dessin de jeunesse ? Miró a 14 ans quand il dessine "L'Ermitage de Sant Joan del Codolar".

1917

Joan Miró, "Chapel de Sant Joan d'Horta", 1917.
ça réveille, autant le regard que l'esprit.

Joan Miró, "Rue de Pedralbes", 1917.
Le génial Catalan est alors âgé de 24 ans. A Barcelone, le quartier verdoyant Pedralbes est connu pour ses villas élégantes et le pavillon Güell, un ensemble de corps de garde richement décoré et construit par Antoni Gaudí, qui se trouve près de l'une des entrées des jardins classiques de Pedralbes. S'y trouve le monastère de Pedralbes, un complexe gothique doté de jardins floraux, est entouré de rues pavées.

Joan Miró "Nord-Sud"
Le 15 mars 1917 paraît le premier numéro de sa revue "Nord-Sud", créée avec les poètes et écrivains du dadaïsme puis du surréalisme. Le titre de la revue est le nom de la compagnie de métro ouverte en 1910 dont la ligne relie Montmartre à Montparnasse. Pour les surréalistes il s'agit de réunir ces deux foyers de la création.

1919

Incroyable Miró, dont les œuvres ne peuvent être que de lui, dans ses toiles les plus anciennes, on soupçonne tout le potentiel, le partage des couleurs, les sujets, les petits éléments, le ciel si présent. J'adore cette peinture de 1919, "Vigne et oliviers de Tarragone".

1922

Et voilà une toile de jeunesse de Miró. "Fleurs et papillon", 1922.


1922 ! Quelle audace, quelle liberté. Miró n'a jamais hésité à se mettre en danger, "Gril et lampe à carbure", 1922.

1923

Miro, "Paysage Catalan, le chasseur", 1923.

1924

Plongeons-nous dans la mer avec Miró et "La baigneuse", 1924.
Chef d'œuvre absolu. Tout est là pour rêver, la ligne d'horizon, les vagues, une barque, la lune, les rayons de soleil, comme une chevelure, le ciel se confond avec les flots. On pourrait passer une vie à regarder cette toile, que le voyage ne serait jamais le même.


"Carnaval d’arlequin", 1925. Au début des années 1920, Miró rencontre Paul Klee et Max Ernst. Sa ligne, alors, se simplifie et atteint ici une sorte d’aboutissement surréaliste de sa recherche, il serait aussi la représentation des sensations et hallucinations causées par la faim.
« J'ai essayé de traduire les hallucinations que la faim produisait. Je ne peignais pas ce que je voyais en rêve, comme diraient aujourd'hui Breton et les siens, mais ce que la faim produisait : une forme de transe ressemblant à ce que ressentent les orientaux »
1926

Dessins de Miró pour les costumes de "Roméo et Juliette", présenté en 1926 par la fameuse compagnie des "Ballets Russes" créée en 1907 par Serge de Diaghilev.
Roméo et Juliette :
Musique de Constant Lambert, chorégraphie de Bronislava Nijinska (sœur de Nijinsky), rideau de scène de Max Ernst, décors de Max Ernst et Joan Miró, costumes de Joan Miró.

1927

Tout en légèreté un Miró. "Peinture", 1927.

Joan Miró, "L'été", 1927

1928

Joan Miró, "Intérieur hollandais II, 1928.
En mai 1928, Miró entreprend un voyage de deux semaines en Belgique et en Hollande. Il est très vite fasciné par la peinture flamande. Il est sensible à cette perception de l’intime qu’offrent les peintres flamands du XVIIe siècle.
De retour à Paris, il se met à copier ces œuvres à sa façon.

1930

Joan Miró, "Peinture", 1930
Un tableau atypique, on y cherche en vain les surfaces colorées lumineuses, les formes épanouies et silencieuses suspendues dans l’espace, ou encore ce charme optimiste propres à tant d’œuvres du Génie Catalan. Miró raconte une histoire : à gauche, une femme dont le regard semble grillagé d’angoisse, sa tête recoupe celle d’un homme sourient qui paraît bien empressé. L’homme et la femme sont bien dessinés, l’oiseau est plus griffonné, son ventre contient une tache bleue, il picore une tache de rouge qui dévore à son tour du jaune.

Le livre La Saga Maeght par Yoyo Maeght, avec dédicace. Lien ici

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